Ce 3 mars, nous commémorions la mort tragique de talibés, morts dans l’incendie de leur daara. L’occasion pour nous de pousser un cri du cœur concernant les conditions d’hébergement, d’enseignement et d’éducation de ces enfants.
Il est important de rappeler que ces enfants pour la plupart passent la journée dans la rue à mendier et ne reçoivent qu’un enseignement très primaire. Ils sont confrontés à la faim, la maladie, les dangers de la rue, laissés à eux-mêmes sans surveillance. Régulièrement, le Sénégal voit surgir des affaires concernant la maltraitance voire la mort d’enfants vivant dans des daaras. L’état du Sénégal n’exerce aucun contrôle sur les marabouts et ne met aucun moyen pour contrôler les écoles et conditions d’enseignement de ces enfants.
Ces enfants souffrent en silence, sous le regard complice des autorités, de tous les sénégalais !
Cette journée doit nous rappeler à tous, que notre silence est aussi coupable que les marabouts profiteurs.